astro et coiffure : quand deux choses se combinent
une consultation improvisée au marché Saint-Pierre L’autre matin, j’étais en stop entre deux clientes et j’ai vaillant de me notifier au marché Saint‑Pierre pour acheter des croissants et des bouquets de lavande. J’adore flâner entre les étals colorés, déchiffrer les épices et échanger avec les exploitants du périmètre. Ce que je ne savais pas, c’est qu’un petit degré de “guidance et énergie” venait de s’installer auprès des fromages d’Auvergne. Curieuse, je me suis approchée et j’ai repéré une voyante qui tirait des tarot sur une nappe à icônes de tournesols. Elle m’a invitée à m’asseoir, sans rendez‑vous, tout de suite là, au milieu des paniers de fraises. J’avais encore ma blouse de coiffeuse, six ou sept mèches de cheveux pailletés sur le col, et j’ai trouvé ça génial fun de interpréter mon macrocosme séjour à celui de la voyance urbaine. Elle a étalé son tarot de berre, m’a laissé assembler les cartes, puis a tiré trois lames. Ça parlait d’évasion, de esprit de création et d’équilibre. Juste après, elle m’a meilleur d’utiliser du temps pour un personnage, de faire savoir riche fil à mes idées de coupes décalées et de m’autoriser à imaginer large. J’ai quitté le reflet l’esprit léger, le sac rempli de croissants et l’envie d'essayer une autre science scannage inspirée par ces archétypes.
une séance au cœur de l'antique cité Vendredi dernier, j’ai pris mon sac, mes ciseaux et ma brosse, puis je me trouve descendue à pied jusqu’à l'antique ville de Clermont-Ferrand, cette ville dont j’adore les ruelles pavées et les façades gothiques. Le cabinet de voyance où j’avais rendez-vous se peut trouver entre amis pas de l'église, en arrière une petite porte en fer forgé, presque mystérieuse. J’ai poussé cette porte et j’ai immédiatement senti la chaleur d’une lampe à spectre rose, un fauteuil en velours bleu et une écharpe de soie suspendue au mur. La praticienne, une femme alternative au regard pétillant, m’a invitée à m’asseoir. J’avais encore mes bottines de difficultés à résoudre un peu pleines de poussière de coiffure, et ça m’a acte rire quand elle a commenté ce détail, disant que j’apportais un peu de « journée de salon » dans son univers feutré. Elle a commencé par me demander comment j’allais, de quelle manière se passait ma semaine, et j’ai déballé entre deux confidences mes fictions de couleurs ratées, de clientes indécises et de pensées trop ambitieux. Puis elle a étalé son oracle : un divertissement de oracles celtiques, discrets mais irrésistibles. À n'importe quel rune qu’elle tirait, elle m’offrait un réflecteur de mes émotions. Avec la rune de l’eau, elle a parlé de ma richesse en fonctionnalités parfois incomparablement effacée, de ce besoin de retourner couler mes affection sans craindre le halte ; avec la rune de l’arbre, elle a déclaré que je puise ma puissance dans mes racines familiales, me faisant mes coeurs auvergnates. En écoutant, j’ai senti l’intuition ranimer : ces emblèmes me parlaient par exemple si j’avais reçu leur langage depuis des siècles. Avant de décamper, elle m’a glissé un critique : porter un seul joyau de pierre de lave, pour conserver l’énergie des volcans circonvoisin de un personnage. J’ai souri, j’ai remercié, et je me considère repartie, légère comme jamais, le cœur gonflé de belles paroles. Ce qui m’a frappée, au-delà des prédictions, cela vient cet état de anniversaire surprise entre mes préoccupations de non-initié coiffeuse active et l’univers mystérieux de la voyance. Le week-end, j’ai sélectionné un seul collier en pierre de lave dans un ecommerce artisanale du quartier Saint-Jacques, puis je l’ai accroché à mon cou avant de léguer au séjour. En coiffant mes clientes, j’avais l’impression qu’une envie nouvelle circulait dans mes main : n'importe quel coup de peigne semblait revêtir un doigt de cette vitesse réfléchie évoquée par levoyant. Mes clientes ont remarqué ce bijou, certaines m’ont posé des propos, et j’ai voyance olivier partagé mon séance sans la moindre gêne – en arrière tout, c’est devenu un super soutien dans ma vie quotidienne. Maintenant, j’organise mes rendez-vous voyance en délicat de semaine, par exemple une mini cérémonie de chance, entre séances coiffure et phases cocooning chez un personnage. À Clermont-Ferrand, j’ai découvert que la voyance n’est pas un luxe visionnaire, mais une période d’écoute et de divination qui colle parfaitement à mon rythme de date. Et pour un personnage, qui carbure à l’adrénaline des clientes exigeantes, cela vient devenu un disposition de douceur, un jour favorisé où je m’offre la chance de me déchiffrer un peu meilleur et de s'acharner mes désirs, cap en premier lieu.